Depuis quelques mois, un nouveau produit alimentaire se trouve sur la liste des IGP, le label des "Indications Géographiques Protégées". Il s'agit du miel wallon. Une reconnaissance aux retombées positives pour les apiculteurs.
2025 ! Une année plus qu'encourageante pour les apiculteurs. Si les productions de miel sont au rendez-vous en raison d'une météo clémente, les producteurs de miel voient également leur profession valorisée. Depuis février, ils peuvent obtenir le label Indication Géographique Protégée – reconnaissant la qualité de leur miel. C'est le cas de Robert Lequeux, apiculteur du côté de Mazy.
"Ce sont mes ruches situées dans le hameau de Vichenet à Mazy qui bénéficient de cette appellation. Le miel y est tout blanc parce que les abeilles ont principalement butiné des fleurs de colza."
Un miel tartinable
Pour obtenir ce label wallon IGP, l'apiculteur soumet sa production à une analyse en laboratoire, au sein de l’ASBL du Cary à Louvain-la-Neuve. L'échantillon sélectionné doit pouvoir démontrer que le miel est à la fois crémeux, onctueux et tartinable.
"Ils réalisent un test au pénétromètre. Il s'agit d'un petit cône déposé à la surface du miel. S’il descend jusqu'au fond du pot, ça veut dire que le miel est trop liquide. À l'inverse, s'il reste en surface, c'est qu'il est trop dur. Pour être considéré comme tartinable, le miel doit permettre au cône de descendre de quelques millimètres", détaille Robert Lequeux.
Des retombées positives
Ces tests en laboratoire ont un coût, que la Région wallonne prend aujourd'hui en charge si le miel obtient l'appellation IGP. Signe que les autorités veulent accompagner les apiculteurs dans la valorisation de leur produit.
À court terme, cette appellation génère des retombées symboliques et économiques pour les apiculteurs. Mais elle permet aussi de pérenniser l'avenir du secteur.
"Non seulement ça met en valeur notre savoir-faire, et ça nous permet de le vendre un petit peu plus cher, puisqu'il y a tout un travail derrière et des frais d’analyse", continue Robert Lequeux. "Mais ça permet aussi à quelques jeunes de se lancer dans l'apiculture. Ils peuvent voir qu’un créneau intéressant prend forme avec cet IGP."
Le miel wallon peut donc être fier de rejoindre cette grande famille de l'IGP, aux côtés du saucisson gaumais, du jambon d'Ardenne ou encore du peket de Wallonie.
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