Une passion de gamin, devenue de l'artisanat, et pourquoi pas un métier? Robin Burny, de Walhain, s'est lancé dans une nouvelle activité : l'impression 3D et la confection de figurines et de décors pour des wargames, des jeux de plateau.
Actuellement suivi par une couveuse d'entreprise, le Walhinois Robin Burny nous a invité dans son atelier qui, en période de fêtes de fin d'année, peut prendre l'allure de l'usine du Père Noël. "J'ai toujours été créatif et aimé donné vie à mes idées", se souvient le Walhinois qui a fait de sa passion d'enfants, son art et son nouveau métier. Il a lancé "The Acolyte Wargame", le 1er novembre dernier, et propose à la vente ses créations de décors pour jeux de figurines imprimées en 3D. "Je fais aussi de la modélisation en 3D sur demande et de l'impression 3D sur demande, que ce soit de décors ou de pièces plus fonctionnelles pour la maison", précise-t-il.
De 2 à 48 heures d'impression
Alors, comment ça marche? "Je prends le fichier 3D, je le passe dans un logiciel qui va découper le fichier en tranches et le convertir dans un langage que l'imprimante peut lire et comprendre pour savoir quels mouvements elle doit faire pour donner forme à l'objet." L'imprimante dépose ensuite, couche par couche, du PLA, de l'acide polylactique. "C'est fait à base d'amidon de maïs ou de betterave. C'est une matière biodégradable", note le Walhinois. Une simple impression peut prendre 2 ou 3 heures. Des impressions plus complexes et détaillées de décors peuvent prendre là plus de 24 heures, voire 48!
À peine lancé dans son projet, Robin reçoit déjà de nombreuses commandes, notamment de musées. Il est également possible de commander des objets tout à fait personnalisés. "Ici, j'ai une cliente qui m'a contacté pour une décoration de Noël à offrir à sa sœur. Elle n'arrivait pas à trouver ce qui lui plaisait dans le commerce."
L'imagination comme seule limite
Quelles sont les qualités requises pour se lancer? "Je dirais qu'il faut s'intéresser, être touche-à-tout, avoir des notions de base en informatique. Savoir se situer dans l'espace aide aussi beaucoup à comprendre comment l'imprimante va fonctionner."
Robin aime la polyvalence de son métier qui ne lui met comme seule limite que son imagination. Après la conception et l'impression, il s'attelle à la mise en peinture. "Il y a clairement une partie d'artisanat. C'est un artisanat plus moderne puisqu'il s'agit un peu de sculpture numérique. J'ai toujours aimé créer, depuis tout petit. Je dessinais des villages complets sur des dessous de bureau et je jouais dessus avec mes petits camions. J'ai toujours aimé créer des univers et mettre mes idées en images. Avec l'arrivée de l'impression 3D, ça a révolutionné la chose", sourit-il.
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