L'osier est une plante qui se plaît sous nos latitudes. Pourquoi, dès lors, ne pas l'exploiter pour remettre au goût du jour l'art de la vannerie ? Un atelier de Noël était organisé dans les jardins d'Ekikrok, à Bossière.
Il ne faut pas être spécialiste en artisanat pour s'adonner à la vannerie. Pour les participantes de l'atelier de ce mercredi, chez Ekikrok (Bossière), la manipulation des tiges d'osier relève surtout de l'exercice méditatif. Raymonde s'est lancée il y a trois ans, inspirée par les pratiques de sa maman : " Je suis à mon douzième panier, je crois. Ils ont tous leur petite place : cache-pot, panier à laine, pour le doudou du chien, pour les pinces à linge,... "
Des multiples usages, donc, pour cette tige tressée à la fois souple et résistante. L'osier est même cultivé chez nous depuis plusieurs siècles. L'art du tressage a même accompagné l'évolution humaine. " Depuis la préhistoire, on a toujours fait de la vannerie, explique Thomas Decary, artisan vannier. C'est l'art de tresser les végétaux qui sont souples. On peut utiliser tout plein d'autres plantes sauvages : le lierre, la ronce, la clématite, le houblon,... "
La culture de l'osier s'est répandue chez nous à partir du Moyen-Âge, avant de se perdre à l'époque industrielle, avec l'apparition des substituts en plastique. Cet atelier organisé à l'approche de Noël (fabrication d'étoiles) a permis de préserver ce savoir-faire et d'amener une touche déco originale sur la table du réveillon.
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