La grève nationale se poursuit pour une deuxième journée, marquée par une forte mobilisation des services publics. À Gembloux, les manifestants ont bloqué ce matin le parking Senghor de l’Université Agro-Bio Tech.
Pas d’accès au Parking Senghor ce mardi matin à Gembloux, pour la deuxième journée de grève nationale touchant les services publics.
Les revendications des manifestants restent les mêmes : ils dénoncent les mesures du gouvernement Arizona, notamment la réforme des pensions des fonctionnaires. S’y ajoutent des inquiétudes touchant directement les étudiants, comme l’augmentation du minerval qui passera à 1 200 euros. De nouvelles contestations sont également formulées après l’accord budgétaire dévoilé hier, notamment en ce qui concerne le saut d’index.
Ces mesures suscitent également des craintes quant à la pérennité du métier de professeur à l’université. « Nous avions la chance d’avoir un métier attractif grâce à la pension et au statut de fonctionnaire. Si tout cela est supprimé, nous ne saurons plus trouver personne », explique Raphaël Tarantino, délégué syndical CGSP Gembloux Agro-Bio Tech.
Malgré la faible affluence devant le parking, Raphaël Tarantino se dit soutenu : « Nous avons quand même eu 150 000 personnes à la dernière manifestation à Bruxelles. Nous voyons que les citoyens sont mobilisés. »
Demain, mercredi 26 novembre, la grève se poursuivra avec une action interprofessionnelle. Cette fois, ce sont principalement les zonings qui seront visés, notamment celui de Rhisnes, où des blocages sont déjà annoncés.
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