Après 35 ans de présence à Gembloux, Jean-Pierre Turpin rend les clefs de la direction générale du collège Saint-Guibert. Il quitte un lieu qui est très vite devenu sa seconde famille.
Nous sommes en 1990. Fraîchement arrivé de la région mouscronnoise, Jean-Pierre Turpin pousse pour la première fois les portes de ce qui s'appelait encore l'Institut Saint-Guibert. " J'avais l'adresse, place de l'Orneau. Je suis arrivé. Je crois que c'était la première fois de ma vie que je venais à Gembloux. J'étais sur la place et je me suis dit : il devrait y avoir une école ici. "
Cette école enchâssée dans le centre-Ville, il la quitte après 35 ans de loyaux services. D'abord comme professeur de maths, puis comme directeur-adjoint. Il y a quatre ans, il remplace à la direction générale Didier Libert, parti à la pension. Cette rentrée scolaire était la dernière, pour Jean-Pierre Turpin. Il l'a soigneusement préparée à l'attention de celle qui, aujourd'hui est assise dans son fauteuil. " Ça a été un peu complexe de se mettre dans la peau de Monsieur Turpin, explique Marie-Julie Fisette. Mais là, ça va. La transmission s'est faite de manière assez facile et agréable. "
Pas de heurts pour cette rentrée, donc, et pour les 1.850 élèves du secondaire. Madame Fisette, qui faisait office jusqu'ici de directrice adjointe, occupe le poste à titre de "faisant fonction" jusqu'au 3 novembre. Elle a pu profiter des conseils de son prédécesseur, qui ne restera pas très loin. Jean-Pierre Turpin compte en effet rester actif dans plusieurs activités extra-scolaires, comme la marche Adeps qui se profile le mois prochain.
Si les participations de son établissement à l'émission "Génies en herbe" de la RTBF figurent parmi ses meilleurs souvenirs, il dit apprécier le côté familial du collège Saint-Guibert : " C'est une ambiance très particulière, faite de bienveillance. Un côté familial, même si l'école est énorme. Mais ce côté familial, il est resté. Un enseignement de qualité, où l'on encourage les élèves pour les faire progresser. "
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