Lundi, les élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles reprendront le chemin de l'école. Camille Godfrind, elle, effectuera une deuxième rhéto à l'étranger avec le WEP. Dimanche, elle s'envole pour le Canada où elle est attendue par sa famille d'accueil.
C'est une rentrée scolaire spéciale à laquelle se prépare la jeune Camille Godfrind. A 18 ans, elle s'apprête à quitter la maison familiale des Isnes. Direction le Canada. Plus précisément, à Red Deer en Alberta.
"Je ne savais pas quoi faire après ma rhéto. Comme mon niveau en anglais n'est pas top et que j'adore voyager, je me suis dit que partir avec le WEP pouvait être un plus de découvrir une culture, tout en apprenant la langue", se confie la jeune femme. Comme elle, ils sont 500 à partir vers l'étranger cette année grâce au WEP. Le World Education Program propose plus de 30 destinations à travers le monde. Les plus populaires sont les Etats-Unis et le Canada.
De longues démarches
Ce qui rassure Camille, et ses parents, c'est l'encadrement offert par l'organisme. C'est dans une famille d'accueil canadienne que la jeune fille passera les dix prochains mois. "Il y a une maman, une petite fille de 11 ans. Le papa travaille dans le secteur pétrolier donc il est fort absent. Et les deux grands frères sont déjà partis pour les études, donc je les verrai aux repas de famille. J'aurai aussi une sœur d'accueil espagnole qui part comme moi", se réjouit Camille.
Dernière ligne droite dans les préparatifs. Camille a entamé ses démarches, il y a un an. Elle vient de recevoir son Visa. Mais il faut encore penser à beaucoup de choses : dire au revoir aux amis et à la famille, ne pas oublier son passeport, préparer son cartable, mais aussi déjà se préparer à l'hiver canadien. "J'ai acheté des chaussettes en laine, car le coton n'est pas assez chaud", sourit-elle, alors qu'elle a aussi prévu des petits cadeaux pour sa famille d'accueil, du chocolat belge, bien sûr!
Gagner en maturité et en confiance
Pour toute la famille, aussi, ce départ est un saut dans l'inconnu. "Je suis super contente pour elle. Je pense que je suis plus excitée qu'elle", glisse Ingrid, sa maman. Alexandre, le papa, ne se rend pas encore bien compte que sa fille se prépare à quitter le nid pour l'autre bout du monde. "Je ne sais pas quand je vais m'en rendre compte, peut-être en rentrant de l'aéroport ou dans un mois." Quant à ses frères et sœur, ils espèrent recevoir des nouvelles et surtout de nombreuses photos des grands espaces canadiens. Et malgré les 8 heures de décalage horaire, ils comptent bien s'entendre et se voir grâce aux visioconférences.
Si elle ne réalise pas encore l'aventure qui l'attend, la Gembloutoise sait qu'elle reviendra changée. "J'espère que ça va m'apporter en maturité, en indépendance. Plus de confiance en moi, aussi, car je vais arriver dans un pays où je ne connais personne, où on ne parle pas ma langue. Je pense que le premier mois va être compliqué pour ça, mais après, je sais que ça va m'apporter énormément", conclut Camille à quelques jours du départ.
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