Le 18 mai, Machami Diaby s'envolera pour le Yukon, au nord du Canada. La Gembloutoise y part pour enseigner dans une école maternelle, pendant 4 ans. Une fameuse aventure pour cette jeune femme de 23 ans.
Ne dit-on pas que les voyages forment la jeunesse? À 23 ans, et à peine diplômée de l'Henallux, Machami Diaby s'envolera pour le Canada d'ici quelques jours. Un pays où elle a déjà réalisé un Erasmus, du côté du Québec. Cette fois, c'est la province du Yukon qu'elle découvrira. Elle y restera pendant 4 ans. "Je pars à Whitehorse, une ville qui fait deux fois Gembloux. Sauf qu'autour, ce sont des tribus d'autochtones qui vivent", glisse la Gembloutoise.
Au Yukon, près de 15% de la population parle le français. Machami enseignera en maternelle dans l'école francophone "La Garderie du Cheval Blanc", dans la capitale provinciale Whitehorse. Elle prendra ses fonctions à la rentrée prochaine, mais part déjà ce 18 mai. La province canadienne a été séduite par son travail de fin d'études, lors d'un salon dédié à l'expatriation vers le Canada.
"Me créer mon bagage d'instit'"
Son TFE portait sur les temps de jeux libres en 2e et 3e maternelles. "Il est accompagné d'un outil qui permet de comprendre comment mettre en place des temps de jeux libres. C'est surtout comment je l'ai vécu au Canada et comment j'ai pu le mettre en place avec le programme scolaire de Belgique." Pour elle, ce voyage s'inscrit dans la continuité de son projet d'études. "Je continue à rencontrer d'autres pratiques pédagogiques pour me créer mon bagage d'instit", sourit la jeune enseignante.
Depuis janvier, la Gembloutoise enchaîne les démarches administratives : permis de travail, logement, billet d'avion. Il a fallu dire au revoir à ses amis et à sa famille. Notamment sa maman qui la soutient à 100% dans sa démarche. "C'est une grande voyageuse. C'est elle qui nous a donné le goût du voyage à mon frère et moi. Elle nous a dit de foncer si on avait l'opportunité de pouvoir voyager."
Il ne reste qu'à boucler ses valises. Deux, à peine. Pour 4 ans au Yukon, sans retour possible. "La sélection de tenues doit être bien faite. J'ai déjà ma veste, pour être sûre d'être prête pour les -30, -40 degrés", rit-elle.
À terme, Machami aimerait fonder une ASBL pédagogique qui servirait de plateforme d'échanges entre les enseignants à travers le monde. D'ici son retour, elle aura dans ses bagages une belle expérience professionnelle dans le grand Nord.
Pour celles et ceux qui souhaiteraient suivre ses aventures au Yukon, Machami va lancer un blog. Elle y partagera également ses réflexions sur l'enseignement. Intéressés? Vous pouvez lui envoyer un mail à l'adresse : michmach74@gmail.com.
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