À l'ITH de Gembloux, la solution à la suppression de la 7e année professionnelle sera de proposer un enseignement pour adultes. L'Institut technique horticole se rapproche également de l'Institut technique de Suarlée afin de mutualiser les coûts.
Face aux réformes du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui visent directement l'enseignement qualifiant, l'Institut Technique Horticole de Gembloux se veut proactif et porteur de solution. D'ici la rentrée 2025-2026, l'établissement a l'intention de proposer un enseignement pour adultes pour ses élèves touchés par la suppression de la 7e année qualifiante. "On a tout mis en œuvre pour que nos élèves qui sont actuellement en 5e et 6e technique de qualification puissent poursuivre leur parcours scolaire au sein de notre établissement", annonce Olivier Kuntz, directeur de l'ITH, qui était notre invité en plateau.
Ce sera donc via l'enseignement pour adultes. "La volonté est de faire une proposition de formation qui soit équivalente à celle qu'on propose actuellement en 7e professionnelle. On garde nos 7e professionnelles pour nos 6e qui viennent de professionnel mais on aura des solutions pour les élèves qui ont leur certificat de l'enseignement secondaire supérieur (CESS) et qui devraient, selon les réformes, quitter l'enseignement secondaire ordinaire."
Pour Olivier Kuntz, envoyer ces élèves vers l'IFAPME n'est pas une solution. "L'IFAPME propose des formations de 2-3 ans et ne tient pas compte du fait que ces élèves sont déjà formés sur pas mal de sujets", déplore le directeur. Proposer des formations pour adultes au sein de l'ITH est donc la solution trouvée : "On a deux partenaires, un pour l'arboriste-grimpeur-élagueur qui est l'enseignement pour adultes de Dinant, et l'autre pour les parcs et jardins qui sera l'enseignement pour adultes de Rixensart". Mais les deux formations seront bien données sur le site de Gembloux.
Pour les élèves et leurs parents, c'est un soulagement. "On avait des élèves qui étaient en technique de qualification depuis la 1ère commune pour aller vers cette 7e. Ils se voient, à l'aube de cette 7e, ne plus pouvoir la faire. On leur a trouvé une solution, donc évidemment, ils sont rassurés."
Rapprochement avec l'ITCA
L'ITH désire également fusionner avec l'Institut Technique des commerces en agro-alimentaire de Suarlée. "Les deux établissements sont en difficulté", admet Olivier Kuntz. Réforme du qualifiant, arrivée du tronc commun, baisse du nombre d'inscrits... "Il est préférable de nous rapprocher le plus rapidement possible afin de pouvoir absorber ces réformes." D'autant qu'une fusion volontaire permettrait d'obtenir des incitants proposés par le pouvoir régulateur.
Il s'agit donc de mutualiser les coûts et les efforts, même si les deux établissements se maintiendront avec leurs spécificités. "Pour les profs des cours généraux, comme un prof de français qui n'aurait plus un horaire complet à Gembloux ira compléter son horaire à Suarlée."
Si les autorités compétentes valident ce projet de fusion, il devrait n'y avoir plus qu'un établissement dès la rentrée prochaine.
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