La saison des fraises bat son plein en ce mois de mai. Particularité cette année : la récolte a débuté dix jours plus tôt que d'habitude. De quoi ravir les clients. Explications chez un producteur du côté de Perwez.
Coiffées de leurs couronnes vertes et vêtues de leurs robes rouges caractéristique, les fraises s’imposent comme les reines des fruits en cette période printanière. Sensibles au soleil, elles sont cette année arrivées une semaine plus tôt que d’habitude. En cause : une météo idéale.
« Cette année, ce sont des conditions exceptionnelles. On a eu un hiver relativement doux, avec des températures assez stables, ce qui a permis aux plants d’accumuler toutes leurs heures de froid nécessaires pour bien fleurir », explique Johan Godfriaux, producteur de fraises du côté de Malèves-Sainte-Marie-Wastines à Perwez. « Et le printemps a commencé avec un redoux relativement marqué, ce qui est bénéfique pour les fraises. »
Pour que les fruits soient mûrs, les producteurs doivent veiller sur les fraises au quotidien, en trouvant un équilibre entre le froid, le soleil et l’humidité.« Pour éviter les maladies ou les pourritures, on aère les serres tous les jours. Quand il fait chaud ou qu’il pleut, j’ouvre, et quand il fait plus froid, je ferme », poursuit Johan Godfriaux.
Des fraises sucrées pour des habitués
Une fois récoltées, les fraises arrivent ensuite au point de vente, pour le plus grand bonheur des clients, sous le charme de leur goût sucré.
« C’est maintenant qu’elles ont le plus de goût. Hier, par exemple, on en a mangé sans sucre, car elles sont déjà naturellement sucrées », confie Claire. « Elles sont bonnes », rajoute Nelly. « Je vide un ravier en moyenne tous les deux jours. Je dois donc venir en chercher régulièrement. »
Les témoignages des clients le démontrent : une fois qu’on y a goûté, il devient difficile de s’en passer. Derrière le comptoir, Martine Warnier, la maman de Johan, est heureuse de pouvoir compter sur des clients réguliers. « C’est gai de voir tout ça. Quand les clients viennent et qu’ils sont contents, on est contents aussi. »
Au niveau des prix, ils sont souvent plus élevés en début de saison, puis diminuent, le temps que le rythme des récoltes s’aligne sur celui des ventes. « C’est une question d’offre et de demande », souligne Johan Godfriaux. « En début de saison, il faut le temps que la production se mette en route et les prix sont un tout petit peu plus élevés. Et puis, une fois qu’on en a en suffisance, les prix diminuent. »
Si cette saison 2025 des fraises a débuté plus tôt que d’habitude, elle devrait aussi se clôturer légèrement en avance. Avis aux amateurs : il est donc temps d’en profiter sans tarder.
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