Réforme des médias : la directrice de Canal Zoom réagit

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La réforme des médias locaux prévoit un média par province, sauf à Liège et dans le Hainaut. En province de Namur, cela remet en question l'existence de plusieurs structures, dont Canal Zoom. Sa directrice, également à la tête de Boukè, réagit.

Ce mardi matin, la ministre des Médias, Jacqueline Galant, a présenté sa réforme des médias de proximité. L’objectif proposé : passer de 12 médias locaux reconnus à 8. Un par province, à l’exception de Liège et du Hainaut. Une réforme qui s’étalerait sur cinq ans. 
 
Valentine Lissoir, directrice de Canal Zoom, s’est exprimée à l’issue de la réunion de ce mardi. Pour elle, il est encore trop tôt pour tirer des conclusions précises sur les répercussions de cette réforme sur Canal Zoom : "Ce qui va se passer précisément pour Canal Zoom, je ne peux pas y répondre car je n’ai pas tous les éléments." Elle rappelle qu’il ne s’agit que d’un premier échange : "C’est une pièce à casser, une première discussion."

Malgré l’incertitude, certaines informations sont concrètes. Valentine Lissoir indique ainsi qu’un des volets budgétaires de la réforme prévoit l’absence d’indexation du subside de fonctionnement. Autre point mentionné dans la note : la province de Namur ne serait couverte que par un seul média.
 
La directrice de Canal Zoom soulève des interrogations. D’abord, celle de l’objectif financier : "La question reste à savoir quelles sont les économies en matière de réduction des médias de proximité. C’est un calcul qui n’apparaît pas forcément dans la note."
Ensuite, celle des conséquences sur l’information elle-même : "Est-ce que cette diminution du nombre de médias ne va pas affecter l’information de proximité donnée aux citoyens ?” s’interroge-t-elle. Elle rappelle enfin la mission fondamentale de ces structures : "Comme leur nom l’indique, les médias de proximité ont pour objectif de garder un contact étroit avec les citoyens."
 


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