Ce samedi, la ville de Gembloux présentait son étude actualisée du réseau écologique local, réalisée avec Gembloux Agro-Bio Tech. Ce fut l'occasion pour les citoyens de découvrir les zones naturelles prioritaires de la commune en termes de biodiversité.
A l'entrée du village de Grand-Leez à Gembloux, on retrouve une parcelle de terre accueillant une plantation de jeunes haies depuis un mois. Elle est identifiée comme une zone d'intérêt prioritaire dans l'étude du réseau écologique local, une étude actualisée en 2024 par Gembloux Agro-Bio Tech et aujourd'hui rendue publique. Les données collectées rendent compte de nombreuses richesses naturelles sur le territoire.
"Gembloux est une commune qui subit beaucoup de pressions anthropiques, avec l'urbanisation et l'agriculture intensive", explique le professeur Grégory Mahy du laboratoire Biolandscape de Gembloux Agro-Bio Tech. "Mais il reste quand même un patrimoine naturel extrêmement intéressant, fortement structuré autour de l'Orneau et de ses affluents. Cela concerne à la fois les forêts, les milieux prairiaux et toute une série de milieux plus urbains."
Pour la ville de Gembloux, il est fondamental de diffuser cette étude auprès des habitants et associations de la commune. Car c'est collectivement que l'environnement et la biodiversité doivent être protégés. Parmi les acteurs particulièrement attentifs aux résultats de l'étude du réseau écologique local, on retrouve Natagora. Pour l'association environnementale, il est crucial de trouver à Gembloux un équilibre entre les activités agricoles et le milieu naturel.
"On a une activité agricole qui est très importante, mais qui est aussi très impactante pour les milieux naturels", souligne Michaël Pluijgers, coordinateur du projet LIFE Vallées Atlantiques chez Natagora. "Il faut donc pouvoir prendre connaissance des zones à enjeu pour pouvoir créer des zones tampons entre le milieu agricole et le milieu naturel."
En parallèle de l'étude du réseau écologique local, la ville de Gembloux dispose d'un levier concret pour favoriser la préservation de l'environnement et de la biodiversité : celui du Plan Communal de Développement de la Nature, à travers lequel les associations peuvent soumettre des appels à projet.
Le plafond de financement du Plan communal de développement de la nature est fixé à 2500€ par projet. Les associations ont jusqu'au 30 mars 2025 pour soumettre leur dossier.
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