C'est un métier en pénurie. Pourtant, les formations professionnelles semblent n'intéresser personne. L'IFAPME est obligé de fermer sa section boucherie, pour cette année, faute de candidats.
À 45 ans, Philippe Broka vient de lancer sa propre boucherie artisanale. Une passion née dès l’âge de 7 ans. Mais aujourd’hui, cette passion se vit au rythme des défis d’un métier exigeant.
Boucher, traiteur, mais aussi formateur à l’IFAPME de Perwez, Philippe constate lui-même la tendance : les apprentis se font de plus en plus rares. Une situation préoccupante pour la relève du métier. Face à cette désaffection, le centre a dû prendre une décision difficile : fermer les classes de première année en formation de boucherie.
C’est justement pour répondre à ces pénuries dans certains métiers techniques que le centre de formation a lancé sa deuxième édition du Défi Des Talents. Plus de 400 élèves étaient présents lors de cette journée portes ouvertes. Mais l’idée de devenir boucher ou bouchère suscite encore des réactions mitigées.
Malgré certaines réticences chez les étudiants, les personnes en reconversion professionnelle s’intéressent de plus en plus aux métiers techniques.
Pour remédier à cette pénurie, il faut valoriser le métier et le faire connaître. Car derrière les couteaux et les comptoirs, certains pourraient bien y découvrir une véritable passion.
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