L'une des principales mesures décidées à l'automne dernier a, semble-t-il, convaincu les autorités communales. L'extinction de l'éclairage public entre minuit et 5 heures du matin doit prendre fin ce 31 mars.
Ores, gestionnaire du réseau, laisse le choix aux communes de poursuivre ou de mettre un terme à l'expérience.
À Chastre, la mesure sera prolongée jusqu'au 30 juin. Le conseil communal l'a décidé à l'unanimité, ce mardi soir. Une décision vouée à évoluer, a précisé l'échevin de l'Environnement suite à sa rencontre avec les dirigeants d'Ores. La plupart des communes envisagent de prolonger cette mesure, "qui n'aura plus beaucoup de sens, ajoute Jean-Marie Thiry (Ecolo), lorsqu'arriveront les longues journée d'été."
À Chastre, la coupure de l'électricité publique durant la nuit a permis d'économiser 6.000 euros par mois. Les comptes sont vite faits aussi à Gembloux, où 38.000 euros — l'équivalent de 151 MWh — ont été économisés au cours des quatre premiers mois d'application. Quant aux craintes liées à la sécurité, elles ont vite été dissipées. Aucune augmentation des accidents de roulage ou des cambriolages n'a été constatée depuis l'entrée en vigueur de ces interruptions.
La commune de Perwez, de son côté, a elle aussi décidé de prolonger la période à partir de ce 1er avril, pour une durée encore indéterminée. Idem à Walhain, où la proposition de statu quo d'Ores jusqu'à fin juin est respectée. "Nous ferons ensuite le point de la situation", ajoute le bourgmestre Xavier Dubois (Avenir Communal).
Les voiries régionales ne sont pas concernées par ces coupures nocturnes de l'éclairage public, décidées en octobre dernier suite à la flambée des prix de l'électricité.
Recommandations
La faculté de Gembloux rend hommage au professeur Arsène Burny
Chastre : les castors et les pêcheurs cherchent à cohabiter
Marché de Noël sponsorisé par une marque à Perwez : quelles retombées pour le commerce local?
Le marché de Walhain conquiert clients et exposants : le plan de mobilité modifié
Hausse de la TVA de 6 à 12% sur les livraisons et plats à emporter : une mesure qui passe mal
Les Hivernales 2025 : un retour aux sources qui séduit