La majorité perwézienne a présenté son Programme Stratégique Transversal et sa déclaration de politique du logement jusqu'à la fin de la législature.
À Perwez comme dans l'ensemble du Brabant wallon, l'évolution démographique et le coût de l'immobilier rendent nécessaire une politique cohérente en matière de logement. L'échevine Louise d'Hooge (Ensemble !) a présenté hier soir devant le conseil communal sa Déclaration de politique du logement 2025-2030.
Celle-ci s'articule autour de six axes stratégiques :
- renforcer l'offre de logements à Perwez ("agir sur le quantitatif")
- augmenter l'offre et favoriser l'accès à un logement de qualité (davantage de logements publics, lutte contre les immeubles inoccupés, nouveaux logements adaptés à l'âge et au handicap notamment).
- garantir le droit à un logement décent
- renforcer la concertation entre les acteurs du logement
- promouvoir l'efficacité énergétique des bâtiments
- améliorer la qualité de vie dans les quartiers
André Antoine, dont le groupe Villages a voté contre, a parlé d'un "catalogue peu précis" de mesures et a mis en garde contre l'évolution démographique. Perwez compte (1er janvier 2025) 9.842 habitants et plus de 40% des logements situés sur son territoire sont des maisons de type ouvert des fermes ou des châteaux. Les immeubles à appartements représentent un peu plus d'un cinquième de l'offre de logements.
Un PST qui ratisse large
S'appuyant sur un bon bulletin décerné en fin de législature précédente (72% d'actions terminées sur les 305 inscrites au programme), la majorité a aussi dressé les grandes lignes de son Programme Stratégique Transversal (PST) pluriannuel, qui vise à évaluer les politiques locales et à favoriser le pilotage entre le conseil et le collège. Chaque échevin a pris la parole pour lister ses priorités pour les cinq prochaines années. Il a été question, très rapidement, de la propreté des rues, de la végétalisation des espaces publics, de la future station de pompage d'eau ou de la finalisation des travaux de l'avenue Wilmart.
Le bourgmestre Jordan Godfriaux a insisté sur l'aspect "co-constructif" de ce programme, ce qui n'a pas manqué de faire réagir, là aussi, sur les bancs de la minorité. Un "catalogue des 3 Suisses", une "marée d'intentions non budgétisées", a ricané André Antoine. En réponse, le bourgmestre a indiqué que, certes, ce programme n'était pas chiffré, mais qu'un responsable allait être désigné ces prochaines semaines au sein de l'administration pour évaluer le coût de toutes ces mesures.
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