
Conseil communal chargé et animé à Perwez ce 29 avril. Le groupe de la minorité avait ajouté sept points supplémentaires aux 24 que comptait l'ordre du jour de la séance publique. Détecteurs de CO2, sécurisation des traversées cyclables des grands axes, compost collectif, permis de végétaliser, accès équitable aux salles communales, motion sur l'égalité de traitement des réseaux d'enseignement... Majorité et opposition se sont entendues sur une seule de ces propositions.
Perwez, commune "covid-safe"?
La carte blanche de Nathan Clumeck, Leïla Belkhir et Marius Gilbert parue le 12 avril a inspiré les conseillers DRC PluS. Leur souhait: faire de Perwez la première commune "covid-safe". Avec un outil essentiel pour y parvenir: les détecteurs de CO2 pour surveiller la pollution de l'air intérieur. Les conseillers de la minorité proposaient à leurs homologues d'Ensemble! que la commune offre l'accompagnement d'un expert sanitaire à l'horeca, les métiers de contact, le centre culturel et les écoles. Ils suggéraient également de subsidier à hauteur de 50 % l'achat d'un purificateur d'air et à 75% l'installation d'un détecteur de CO2. "C'est une mesure indispensable à la reprise économique" a estimé le conseiller communal Jules Noël. "Beaucoup de métiers de contact en sont déjà équipés. Pour le centre culturel, il a été décidé en concertation avec elle de laisser l'équipe du Foyer réfléchir au système de ventilation le plus adéquat" a répliqué Aurélie Flabat, l'échevine du Commerce et de la Culture. La majorité se cantonne donc à la seconde phase du plan de relance dont le coût a été inscrit au budget via la première modification budgétaire présentée elle aussi jeudi. 90 000 euros sont notamment débloqués pour des chèques de 20 euros à dépenser dans l'horeca ou les métiers de contacts. Les familles perwéziennes et le personnel communal en recevront un. Tout comme les professeurs et membres du personnel de l'extra-scolaire, suite à une proposition d'Elisabeth Colon (DRC PluS).
Pas de détecteur de CO2 dans les écoles
Un autre point proposait quant à lui l'installation d'un détecteur de CO2 dans toutes les classes de toutes les écoles de Perwez. Coût estimé de l'opération: 13 000 euros. "C'est une mesure indispensable et peu coûteuse pour sécuriser le retour en classe des professeurs et élèves. Cela rassurera aussi les parents" a expliqué André Antoine. Un avis que ne partage pas les élus de la majorité. "Nos écoles sont "covid-safe" depuis un an. Nous respectons toutes les circulaires à la lettre. Les locaux sont régulièrement aérés. La priorité doit être la vaccination des enseignants" a répondu Julie Dams, échevine de l'Enseignement (Ensemble!). "Je suis convaincu que ces détecteurs seront imposés dans les écoles tôt ou tard. Autant ne pas attendre" a réagit Jean-Marc Aldric (DRC+). "S'il y a une imposition, on pourra alors espérer compter sur un soutien pour son financement. Nous ne pouvons pas être premiers en tout" a conclu le bourgmestre Jordan Godfriaux.
Majorité et opposition parviennent à s'entendre sur le permis de végétaliser
Les relations entre les deux groupes qui composent le conseil communal de Perwez sont souvent âpres. L'opposition reproche notamment à la majorité de refuser par principe toutes ses propositions. Il y en a au moins une sur laquelle les élus se seront entendus jeudi soir: le permis de végétaliser. Le principe? Permettre aux habitant qui le souhaitent de s’inscrire dans une démarche volontaire visant à végétaliser de petits espaces publics moyennant le respect des dispositions d’une charte. "Vous nous proposez un point de notre programme. Ce projet permettra de développer le maillage vert et la perception positive des citoyens de leur quartier." a répondu Véronique de Brouwer. L'échevine de l'Environnement a toutefois demandé à pouvoir travailler sur la rédaction de la charte, conjointement avec les signataires de la proposition, Jean-Marc Aldric et Virginie Draux. Ceux-ci ont accepté à condition que la charte qu'ils proposaient soit la base de la discussion.Recommandations
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