Les étudiants de Gembloux ont suivi le mouvement initié sur d'autres campus. Ce jeudi, une "grève académique" était organisée pour soutenir la cause palestinienne et décrypter les enjeux au Proche Orient.
Les étudiants de la faculté Agro-Bio Tech ont suivi le mouvement initié par leurs collègues liégeois. Ce jeudi à Gembloux aussi, ils ont organisé une "grève académique" à l'appel de l'association Stop Funding Genocide. Une journée durant laquelle la cause palestinienne a été brandie. Et défendue. " Avec quelques étudiants, on a entendu parler de ce mouvement de grève nationale, explique Pierre Ouziaux-Juhl, étudiant en Master. Et on a eu envie, à l'échelle de notre campus, de rejoindre le mouvement. "
La journée a débuté par un petit déjeuner. Puis, sur le temps de midi, des courtes vidéos diffusées à l'A.G. ont remis en contexte le conflit israélo-palestinien. Les étudiants sont-ils bien informés de cette actualité complexe ? " Étant loin de cette situation, j'ai du mal à la comprendre, précise Pierre. Et ça me touche de rejoindre des ateliers pour comprendre ce qui se passe. "
D'autant plus qu'un cessez-le-feu fragile a été instauré, suite à l'intervention de l'administration Trump, entre Israël et le Hamas. Pour les étudiants, l'information doit laisser place à une forme d'action. " Il manque beaucoup de débats sur comment on peut agir sur cette situation ", nuance Doriane Orduz, étudiante en Bac 2. Des tracts, des livres, des espaces d'expression ont donc été présentés aux étudiants gembloutois souhaitant s'investir. Parmi les messages, un souhait : celui de voir l'université li"geoise couper les ponts avec Thales, une entreprise active dans la défense, accusée de fournir des armes à Israël. Un partenariat que la rectrice a défendu dans son discours de rentrée académique.
Pourtant, à l'instar d'autres universités belges, l'ULiège a décidé de sortir d'une certaine forme de neutralité institutionnelle pour cesser ses partenariats avec des écoles ou des universités israéliennes. Une posture qui lui vaut aujourd'hui un retour de boomerang, l'État de Floride ayant placé l'université liégeoise sur liste noire.
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