Le premier jour de l'an, il est de coutume de poser une pièce sous son assiette de choucroute garnie. Depuis quatre ans, la tradition liégeoise a du succès à Gembloux. Et pour cause, le chou est cultivé à Sauvenière.
Lancée en 2020 par l'agriculteur Jérôme Haubruge, la première choucroute wallonne ravit ceux qui la mangent. La tradition liégeoise de manger ce plat le jour de l'an a parcouru quelques kilomètres jusqu'à la cité des Couteliers.
Que ce soit au restaurant ou en boucherie, la choucroute sauvenièroise a la côte! "Elle est tellement bonne et digeste", confie Frédéric Davister, boucher à Gembloux. Selon lui, elle n'aurait rien à envier aux choucroutes alsaciennes. "Plein de clients plus âgés me disent qu'ils n'en mangeaient plus, car ils n'arrivaient pas à la digérer. Maintenant, ils en remangent. C'est devenu une tradition."
En cette fin d'année, les commandes ont afflué dans la boucherie. "On met du lard fumé, du lard braisé, des Polonais maison, du Kassler, du chou, des épices et du vin blanc. Quand on a un bon chou et de la bonne viande, le reste suit", sourit le boucher. La préparation mélangée cuit dans des sacs sous vide pendant 2h50 à 90 degrés.
Il n'y a plus qu'à déguster, une pièce sous l'assiette pour s'assurer bonne chance et prospérité pour l'année à venir.
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