Dans le centre de Gembloux, les voitures partagées Cambio ont la cote! Les autorités communales souhaitent développer le réseau dans les villages. Une consultation citoyenne est en cours pour évaluer l'intérêt et les besoins des villageois.
Les voitures partagées Cambio ont débarqué il y a 12 ans à Gembloux : 160 utilisateurs, 12 véhicules, 4 stations (rue du Huit Mai, au Foyer communal, avenue de la Faculté à la poste et à la gare). Deux nouveaux véhicules arriveront très prochainement pour compléter l'offre : un supplémentaire rue du Huit Mai, et un autre sur un nouvel emplacement rue de la Sucrerie, près du Colruyt. Chaque année, Cambio gagne une dizaine de clients sur Gembloux. Preuve du succès et de la demande de la formule.
"C'est une croissance linéaire chaque année", se réjouit Nicolas Bodelet, gestionnaire de la flotte Cambio. "Le taux d'occupation est assez remarquable : 35% d'occupation. Nos voitures sont utilisées 7 à 8 heures par jour." Soit bien plus qu'une voiture privée.
L'autopartage contribue à la réduction des émissions de CO2 et à la diminution des problèmes de stationnement. Une voiture partagée remplace en moyenne près de 10 véhicules privés. La Ville de Gembloux mise donc sur ce système pour améliorer sa mobilité. Elle lance une enquête auprès des habitants afin d'évaluer l'intérêt d'une voiture partagée dans les différents villages.
Améliorer les liaisons villages-centre
"Après la dernière réforme du TEC, des villages ont fortement souffert de la desserte en bus. C'est une alternative qui prend tout son sens dans les villages", insiste Alain Goda, échevin en charge de la Mobilité (MR). "Cela permettra d'améliorer la liaison entre le centre-ville et les villages. Restera à définir quels seront les villages qui serviront de test. On a, à peu près, la garantie de pouvoir le tester dans un village. On espère pouvoir l'étendre dans un deuxième."
L'enquête citoyenne est ouverte jusqu'au 31 juillet et est disponible sur le site de la commune. Selon l'échevin, la majorité des gens qui se montrent intéressés n'ont qu'un véhicule, voire aucun. L'arrivée de Cambio dans le village éviterait ainsi l'achat d'un second véhicule pour les ménages.
Après la clôture l'enquête, Cambio se mettra autour de la table avec les autorités communales. Car il faudra aussi, pour l'entreprise, calculer la rentabilité d'une voiture placée dans un village. "Cambio est un produit complémentaire aux transports en commun. Dans les villages, il y a moins de bus, il n'y a parfois pas de train. C'est plus délicat à évaluer", note Nicolas Bodelet. "Si les chiffres sont positifs, tout porte à croire qu'on partira vers l'ouverture d'une nouvelle station dans un village."
Si vous avez des questions quant à l'enquête, vous pouvez contacter Julie Choutt au 081/62.63.97 ou par mail à julie.choutt@gembloux.be.
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