Un monde sans produits phytosanitaires conventionnels est-il possible? Ce lundi, la start-up gembloutoise APEO présentait en tout cas son tout nouveau bioherbicide à base d'huiles essentielles, destiné au jardinage et en route pour être commercialisé dans les prochaines années en Europe.s
Le glyphosate a du souci à se faire ! D'ici quelques jours, la start-up gembloutoise APEO, qui propose des solutions innovantes pour une agriculture propre, s'apprête à déposer un dossier d'homologation en vue de commercialiser un tout nouveau bioherbicide ! Totalement biosourcée, cette alternative à base d'huiles essentielles est destinée au jardinage chez les particuliers et devrait être disponible en Europe et aux Etats-Unis.
En attendant la commercialisation de ce produit prometteur, l'équipe du professeur Jijakli ne perd pas de temps et continue ses recherches. Sur le campus de Gembloux Agro-Bio Tech ouvert au public pour l'occasion, l'assistant de recherche Thomas Demortier travaille sur un projet bioherbicide destiné à protéger la culture du sapin de Noël.
Son collègue Léopold Van den Bergue s'attaque lui aux champignons, et tente d'élaborer un biofongicide à base d'huiles essentielles pour lutter contre la maladie de la tavelure qui touche les pommiers.
Toutes plus innovantes les unes que les autres, ces solutions sont amenées à émerger tour à tour sur le marché et à reléguer au rang de lointain souvenir les produits phytosanitaires conventionnels néfastes pour l'homme et l'environnement.
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