Le long chantier de réfection de l'avenue Wilmart suscite de nombreux commentaires. Le bourgmestre de Perwez, le SPW et l'entreprise de travaux tentent d'y répondre au cas par cas.
Les travaux de l'avenue Wilmart soulèvent, de manière compréhensible, leur lot de remarques. Le chantier est évolutif et ne touche pas les riverains de la même manière. Ce Perwézien qui habite juste à côté du feu rouge installé pour permettre le passage depuis la rue du Warichet, à la sortie de la commune, se plaint des longues files d'attente aux heures de pointe. Durant notre reportage, nous croisons aussi Philippe Detraux. Il est non-voyant et doit s'habituer à apprendre par cœur le chemin qu'il empruntera prochainement pour rejoindre l'avenue Wilmart. S'il se sent parfois en danger ? " Oui, ça arrive. Je dirais que les travaux c'est une bonne chose. Mais on se sent plus en danger à cause des automobilistes. "
C'est justement parce que certains automobilistes enfreignent les règles que la commune et la police ont effectué des contrôles de vitesse en dehors des heures de pointe. Dans cette zone de travaux, d'habitude limitée à 50 km/h, les panneaux indiquent désormais 30 km/h maximum. " À peu près 90% des personnes respectent ce 30km/h, explique le bourgmestre Jordan Godfriaux (Ensemble!). Et 99,9% des personnes respectent les 50 km/h, qui est la version précédente. "
Pas de quoi renforcer les aménagements, estime le bourgmestre. Qui reste à l'écoute. "Je ne pense pas que quelqu'un puisse dire, aujourd'hui, qu'il nous a contactés et qu'il n'a pas eu de réponse. Chaque fois, on organise une rencontre, on vient sur place. La porte est ouverte. S'il y a des choses à améliorer, nous prendrons les choses en main comme on l'a fait depuis le début du chantier. "
Des aménagements au cas par cas
Action, réaction. C'est le cas, par exemple, pour les habitants de la rue de Seumay. Ils se trouvent sur le tracé de déviation emprunté régulièrement par les automobilistes cherchant à gagner le centre de Perwez en provenance de Ramillies. Une lettre ouverte réclamant plus de sécurité a récolté une cinquantaine de signatures. Il y a quelques jours, des panneaux de limitation de vitesse ont été ajoutés. " Maintenant, il y a toujours des gens qui ne respectent pas le 30 km/h ou qui engueulent les riverains, explique l'une des initiatrices de la pétition, Anne-Françoise Delsaute. On est juste obligé de subir. "
La sécurisation des travaux de l'avenue Wilmart animent chaque réunion mensuelle du conseil communal. Cela risque d'être encore le cas dans les mois qui viennent, puisque la rénovation complète de cette N243 n'est pas attendue avant le premier semestre 2026.
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