Après les inondations du 12 mai dernier à Walhain, une pollution aux hydrocarbures a été constatée dans le Hain. Un barrage a été installé dans le cours d'eau en urgence. Mais des pistes de prévention sont étudiées avec la commune, le Contrat de rivière et les pompiers.
Quelques jours à peine après les inondations du 12 mai dernier à Walhain, un barrage flottant a été placé sur le Hain, au niveau du pont du Nil. Les crues avaient emporté du mazout présent dans des cuves (notamment une inutilisée mais encore remplie et non neutralisée) et avaient ainsi déversé des eaux polluées dans le ruisseau.
Il était prévu de retirer le barrage ce mercredi, soit un mois après les inondations. Mais sur place, les agents de la commune, du Contrat de rivière Dyle-Gette et le pompier de la zone de secours Brabant wallon se sont accordés pour le laisser. "La difficulté est de trouver l'origine de la fuite d'hydrocarbure", souligne Christine Fouarge, éco-conseillère au sein de la commune de Walhain. Actuellement, il est encore difficile de déterminer s'il y a de nouvelles fuites ou s'il s'agit des résidus des inondations avec les pluies récurrentes de ces dernières semaines.
Un second barrage, absorbant cette fois, sera placé quelques centaines de mètres en amont. Il permettra de mieux analyser la situation et d'absorber cette pollution liquide.
Des crochets permanents
Dans la prévention, il s'agit aussi d'envisager de placer des fixations en permanence. Ces crochets, placés sur certains ponts, permettront aux pompiers de rapidement fixer un barrage flottant en cas de crise. Trois sites sont envisagés : le pont au rond-point de la rue de la Scierie et de la rue Saint-Paul; à Libersart; et du côté de Nil-Pierreux.
Mettre sa citerne aux normes
Quant aux habitants, les acteurs qui protègent le cours d'eau les encouragent à mettre leur cuve à mazout (utilisée ou non) aux normes et de prendre toutes les dispositions pour éviter les pollutions aux hydrocarbures en cas de crue. "Si cela arrive, ce sont eux qui sont responsables", martèle Christine Fouarge.
Selon Isabelle Delgoffe, chargée de mission pollution au Contrat de rivière Dyle-Gette, chaque semaine c'est au minimum une pollution qui est connue des services. 75% d'entre elles sont aux hydrocarbures mais d'autres types de pollution existent : à la peinture, à l'huile de vidange, etc. "Certains oublient aussi que les avaloirs ne sont pas des poubelles", lance-t-elle.
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