De jour en jour, les températures diminuent. Si les gros pulls sont de sortie, peut-être êtes-vous aussi tenté de rallumer votre poêle à bois. Et vous avez raison : en 2025, le bois reste la solution la plus économique, devant le gaz et le mazout.
Que ce soit pour passer l’hiver au chaud ou même cuire votre pain, en 2025, le bois reste la solution la plus abordable. Malgré la détente observée sur les prix du mazout et du gaz, les bûches et les pellets continuent d'offrir les prix les plus compétitifs. Ils se démarquent par leur relative stabilité au fil du temps.
"Le sac de pellets de 15 kg est maintenant à 5,60 €. Il vient d'augmenter de 10 centimes. Et le prix du bois bûche, il est d'environ 124 € le stère en grande surface, et entre 80 et 90 € dans les villages", détaille Ludovic Charloteaux, chargé de projets bois-énergie chez Valbiom.
En moyenne, un ménage lambda consommant environ 2 000 litres de mazout par an peut voir sa facture monter jusqu'à 1 630 €. Et autour de 1 655 €/an pour le gaz naturel. "Le bois est donc sans aucun doute une alternative plus qu'intéressante", affirme Ludovic.
Une ressource locale
Les coûts de production permettent de comprendre la logique derrière ces prix attractifs. En Belgique, le bois et les pellets restent facilement accessibles. "C'est une ressource locale. Le bois vient de nos forêts et le pellet de nos scieries", continue le consultant en bois-énergie. "C'est donc une énergie qu'on maîtrise, qui n'est pas importée de très loin."
Signe que les Belges profitent de cette opportunité énergétique, les magasins spécialisés dans la vente de poêles à bois et à pellets voient leur activité fleurir depuis plusieurs années. Des magasins également stimulés par des dynamiques plus globales et internationales.
"Depuis le Covid, on a vu l'intérêt fortement augmenter. On a été un peu confinés, les gens ont voulu investir dans un poêle dans leur maison pour augmenter leur confort", explique Marine Lennerts, porte-parole d'un magasin de vente de poêles à bois, basé entre Gembloux et Liège. "Et puis, Poutine a déclaré la guerre en Ukraine. Beaucoup de clients ont voulu investir dans les poêles à bois pour pouvoir devenir indépendants de toute autre ressource. Le bois est forcément plus facile à trouver que du mazout."
Du bois sec, idéalement du hêtre, du charme ou du chêne
Malgré les prix séduisants, attention néanmoins à privilégier le bois bien sec, condition importante pour favoriser le rendement de votre poêle et diminuer votre facture. "Si vous tombez sur un prix de 40 € le stère, il faut se poser la question de savoir si ce bois est bien sec. Souvent, ça va être du bois demi-sec, qui n'a probablement séché qu'une année et qui n'a pas encore atteint son niveau d'humidité minimal, qui doit osciller entre 18 et 20 %", met en garde Ludovic Charloteaux. "En Belgique, il faut normalement attendre deux ans pour qu'un bois coupé et fendu soit prêt à être brûlé."
Et puis, dernier conseil : certaines essences de bois sont plus qualitatives que d'autres. Essayez donc de vous chauffer avec du hêtre, du chêne ou du charme, qui, contrairement au bouleau et aux résineux, brûlent plus longtemps.
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