De Chastre à Namur en passant par Gembloux, la circulation des bus et des trains était proche de zéro, ce lundi. Premier jour de grève en front commun contre les mesures gouvernementales.
Dès le matin, des voitures bloquaient l'entrée du dépôt TEC de Chastre. Aucun bus n'a pu sortir, en dépit de la volonté de certains chauffeurs affiliés à la CGSLB. " Certains ont été très déçus de devoir rebrousser chemin, commente le délégué du syndicat libéral Jacky Vurcke. Je comprends la grève, mais j'estimais que certains pouvaient sortir. On arrive en fin d'année, il y a des factures à payer, donc... voilà. "
La CGSP et la CSC, unies, n'en démordent pas. L'annonce, matinale, des mesures du budget 2026 de l'Arizona a décuplé leur volonté. " Comme par hasard, ils ont travaillé au finish pour arriver à un accord à 6h10 ", ricane le délégué socialiste Olivier De Groote.
Cette première journée de grève a en tout cas répondu aux attentes syndicales. Aucun bus ne roulait en Brabant wallon, à l'exception de quelques véhicules privés. Sur le rail, il fallait consulter l'application ou le site de la SNCB pour se tenir informé en temps réel. À l'exception de quelques rares trains vers Luxembourg ou Liège, le réseau était à l'arrêt. Ce mardi, à l'occasion de la deuxième journée de grève, plusieurs bus reprendront la route. Sur quelles lignes ? Mieux vaut vous informer au préalable si vous devez emprunter demain les transports en commun.
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