Si la Belgique est connue dans l'imaginaire collectif pour son ciel gris et son temps maussade, ces deux dernières semaines de juillet ont été particulièrement déprimantes. Mais quel phénomène météorologique se cache derrière ce temps pourri et, surtout, quand le beau temps reviendra-t-il ?
À moins de vivre dans une grotte (et encore), impossible de ne pas avoir remarqué la triste météo de cette deuxième moitié du mois de Juillet. Ciel gris, températures qui peinent à dépasser les 20 °C, précipitations abondantes et continues ; difficile de croire que le mois d'août vient d'arriver alors qu'on s'attendrait presque à voir les feuilles des arbres roussir.
Pourquoi fait-il immonde ?
Ce temps de chien est dû à la conjonction d'un anticyclone - comprenez une zone de haute pression où la masse d'air est plus lourde que le reste de l'atmosphère et a ,donc, tendance à descendre vers le sol - qui s'étend au Sud de la Belgique, de l'océan Atlantique à la mer Méditerranée et d'une dépression - une masse d'air plus légère que le reste de l'air ambiant cette fois et qui va, au contraire de l'anticyclone, s'élever - qui s'étend au Nord du pays, du sud de l'Islande à la mer Baltique. Entre ces deux phénomènes météorologiques, des courants océaniques pluvieux qui restent coincés...
Des phénomènes qui devraient bientôt s'écarter de notre territoire laissant, enfin, le soleil revenir et les températures remonter.
Un été belge ensoleillé : un mythe ?
Si cette configuration météorologique varie quelque peut des années précédentes, avoir une météo pourrie l'été en Belgique n'a, pourtant, rien d'exceptionnel puisque si c'est en hiver qu'on compte le plus de jours de précipitations, historiquement, c'est en Juillet et en Août qu'il pleut le plus en terme de quantité.
Des précipitations qui arrivent souvent sous forme d'orages durant lesquels il pleut beaucoup en peu de temps.
Côté positif de cette année, le fait d'avoir eu de nombreux jours de pluie avec des précipitations d'intensité variable a permis une meilleure infiltration de l'eau dans la sol évitant des phénomènes trop importants de ruisselement et une montée fulgurante du niveau des cours d'eau.
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