Après les épreuves du samedi, c’était au tour des chars de se montrer ce dimanche matin pour la 48ᵉ édition des JIVs. Tous plus originaux les uns que les autres, ils ont fièrement déambulé dans les rues de Grand-Leez, pour le plus grand plaisir du public.
De la pluie, certes... Mais aussi des sourires, de l’ambiance et de la chaleur humaine pour ce défilé des chars des Jeux Intervillages 2025. Chaque année, ce moment est attendu avec impatience par l’ensemble des villages participants. Une matinée d’apothéose après avoir travaillé d’arrache-pied sur ces constructions mobiles.
« Ça a été très compliqué. On était quatre ou cinq personnes à travailler dessus. Mais au final, on est quand même assez satisfaits du résultat », confie Jan Zirpolo, co-responsable du char de Grand-Leez, le village organisateur de ces JIVs 2025.
« Le fait de beaucoup s’investir, de parvenir à sortir un char et d’en profiter, ça fait chaud au cœur », confie de son côté Sarah Sekkaki, co-capitaine de l’équipe d’Éghezée, qui représente sur ces chars la culture balinaise. « C’est vrai qu’il pleut… mais j’incarne ici la déesse de la fertilité et j’ai invoqué la pluie pour arroser les terres. Mais j’ai peut-être un peu trop prié », sourit-elle.
De la créativité et de l’imagination
Les chars se démarquent par leurs couleurs, mais aussi par leurs finitions. Pour obtenir ces décors et costumes, il faut pouvoir compter sur des petites mains précieuses, mais aussi sur de véritables talents d’architectes et de couturières.
« On a pris le temps de se poser et de beaucoup réfléchir aux plans de la construction », explique Fabrice Mertens pour l’équipe de Sauvenière, dont le thème à respecter est celui de la mythologie grecque. « Avec notre architecte Corine et toute la délégation derrière, on est parvenus à créer ces différents univers pour avoir de la hauteur, de la profondeur et tous ces éléments qui caractérisent notre char aujourd’hui. »
Le dévouement et la créativité sont également de mise du côté d’Éghezée et de Saint-Denis.« On a confectionné plus de 3 500 fleurs avec une super team de mamys du village. Et beaucoup de personnages ont été fabriqués de toutes pièces », révèle Sarah Sekkaki. « Moi, mon costume de déesse égyptienne m’a valu deux tendinites », rigole Yannise, sur le char de Saint-Denis. « Mais tout est fait à partir de fils de fer et d’isolants de parquet. »
Deux jurys : l’un officiel, l’autre populaire
Pour noter ces réalisations grandeur nature, les JIVseurs reçoivent sur leur char les différents jurys. Ils sont au nombre d’un par village et disposent d’une liste de critères bien précis.
« Au niveau du char, on regarde la construction, l’esthétique, les finitions et l’animation constante du char », énumère Émilie Lempereur, jurée de l’équipe de Grand-Leez. « Tout est très beau, de grande qualité, ce qui ne facilite pas la tâche du jury, bien au contraire. »
De chaque côté de la route, le public est également présent pour jouer son rôle de jury populaire et se laisser emporter par l’ambiance des chars.« C’est vraiment pas mal. » « On voit que les villages ont mis le paquet pour les différents chars », reconnaissent deux papas accompagnés de leurs enfants.
« Les chars, c’est un moment qu’on ne rate pas », ajoute une troisième admiratrice.
Les chars ne laissent donc personne indifférent. Ils illuminent le début de l’été et jouent un rôle crucial dans la détermination du vainqueur de cette 48e édition des JIVs.
Sur le même sujet
Recommandations

Dans les derniers préparatifs de Sauvenière avant les 48e JIV's
