Le cardinal Robert Francis Prevost a choisi le nom de Léon XIV pour devenir le 267e pape. Le premier pape américain pourrait, selon le théologien et prêtre du Prieuré de Malèves-Sainte-Marie, Gabriel Ringlet, tenir tête au président Donald Trump.
Robert Francis Prevost est devenu le 267e Pape, sous le nom de Léon XIV. Son élection est intervenue à la suite d'un conclave rapide, tant il a fait l'unanimité auprès des cardinaux du monde entier. Pour Gabriel Ringlet, c'est la preuve que les cardinaux ont choisi la continuité. "Il est dans la lignée de François Ier mais avec peut-être un peu de tempérance, un peu de calme, beaucoup de diplomatie. Il est un peu plus centriste que François. Mais, il peut aussi aller plus loin en étant plus diplomate et en ne s'affrontant pas directement à la curie qu'il connaît bien", analyse le prêtre de la Prieuré de Malèves.
Son nom est-il un signe? "Est-ce qu'il veut prolonger cette ligne d'une véritable ouverture sociale. Le nom qu'il a choisi devrait aller dans cette direction." Selon l'observateur, ce nouveau pape pourrait faire unité en respectant la diversité des différentes églises. "Est-ce qu'il sera possible d'avoir un comportement différent, par exemple sur les divorcés remariés, à Bruxelles qui ne soit pas le même qu'à Kinshasa? Je l'espère. Je ne crois pas que l'Église puisse aller vers l'uniformité. La diversité oui, être unis mais avec beaucoup de différences culturelles."
Léon XIV est aussi le premier Pape américain de l'histoire. Peut-on s'attendre à ce qu'il tempère le président Donald Trump? "On a beaucoup plus de chances avec un Pape américain de dire non à Trump qu'avec un Pape d'un autre continent dont Trump pourrait se moquer."
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