Chaque année, le 22 mai célèbre la journée internationale de la biodiversité pour sensibiliser les citoyens à la richesse des espèces végétales et animales sur terre. Nous en avons profité pour aller à la rencontre de E-BIOM, une start-up gembloutoise.
Chercheur en biologie de la conservation, Jonathan Marescaux est à la tête de la start-up E-BIOM depuis 5 ans. Particularité de cette entreprise faisant à la fois office de laboratoire et de bureau d'analyse scientifique, elle utilise la méthode de l'ADN environnemental pour cartographier et étudier l'évolution de la biodiversité.
Pour pouvoir analyser les échantillons d'ADN récoltés sur le terrain, les scientifiques d'E-BIOM doivent passer par plusieurs phases : la première est celle de la préparation, où est élaborée une solution d'eau et de sels spécifiques qui va faciliter l'extraction de l'ADN.
La seconde est celle de l'extraction. Elle prend place dans une pièce en surpression où, pour éviter tous types de contamination, rien ne rentre hormis les échantillons d'ADN !
Enfin, dernière étape obligatoire : la phase de l'amplification. Une manipulation qui, à partir d'une molécule d'ADN, va permettre d'obtenir des milliards de séquences ADN synthétiques en l'espace de quelques heures.
À l'issue de ces trois étapes en laboratoire, E-BIOM peut alors envoyer ses échantillons d'ADN au séquençage. La start-up récupère ensuite les données brutes et peut entamer son travail d'interprétation et de conseil en biodiversité auprès des entreprises, associations et pouvoirs publics ayant sollicité son expertise.
Sur le même sujet
Recommandations

Y'a pas de planète B - Ces animaux que nos enfants ne connaitront jamais

Chastre : la géothermie comme solution énergétique pour le futur quartier de Boischamps

Y'a pas de planète B - Notre make-up nous intoxique?

Y'a pas de planète B

Daniel Coulonval, nouveau président de la FWA : "On veut défendre une agriculture climato-protectrice"

Une start-up walhinoise au salon CES de Las Vegas
