Ambiance intimiste et musicale à Mazy ce week-end pour la première édition du Jazz9 Marble Festival. Un évènement à taille humaine, pour les amoureux du jazz belge, désireux de se laisser bercer par les improvisations des musiciens du lieu.
Au cœur de la Marbrerie de Mazy, un événement musical réveille les murs et les âmes de l’industrie de la pierre. Dans une atmosphère à la fois douce et intimiste, le Jazz9 Marble Festival permet aux passionnés d’écouter du jazz en live, sans artifices.
« J’écoute parfois du jazz chez moi, mais c’est vrai que ce n’est pas le même plaisir. Quand on est ici, en direct, on ressent les émotions de manière très forte », confie un spectateur. « Je suis ravie d’être ici. On est passé par beaucoup d’émotions, c’est vraiment touchant », ajoute sa voisine de concert.
La place à l’improvisation
Particularité de ce jazz joué en direct : l’alternance entre des parties écrites et improvisées. Ici, c’est la spontanéité et le ressenti du moment qui guident les musiciens dans leur performance.
« Souvent, on commence par exposer la mélodie. Et puis, il y a une grille d’accords, une harmonie, et un certain nombre de mesures sur lesquelles on improvise. Sur un morceau de huit minutes, on va essayer d’improviser sur six minutes », révèle le musicien Jan de Haas, programmé en ouverture du Jazz9 Marble Festival.
Une proximité avec le public
Les visages à la fois sereins et attentifs du public en sont la preuve : la programmation du Jazz9 Marble Festival séduit. Mais ce qui fait aussi la différence, c’est la taille humaine du lieu et son enracinement local.
« C’est ce qu’on recherche en venant ici : cette authenticité, et cette possibilité de pouvoir regarder tout le monde dans les yeux. C’est plus agréable que les grandes salles où l’éclairage nous arrive en pleine figure et où on ne voit plus personne », analyse le musicien, chanteur et trompettiste Greg Houben à la sortie de son concert. « J’ai ressenti un partage. J’ai vu des sourires et des âmes vibrer. "
Le Jazz9 Marble Festival s’inscrit donc comme une proposition musicale à part, authentique et enracinée. Il met en lumière la richesse et les trésors du jazz belge.« Je pense que c’est intéressant de proposer une scène spécifique au jazz belge », explique l’organisateur du festival, Joël Hahaut.
Pour ce bassiste de formation, il est essentiel de le promouvoir, d’autant plus à une époque « où le jazz est noyé dans la pop-musique mondiale. »
Sauf imprévu ou situation exceptionnelle, les organisateurs espèrent pouvoir reconduire l’événement l’année prochaine — et continuer à faire vibrer la scène jazz de notre plat pays.
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