Les portiques d'accès aux recyparcs du Brabant wallon, mis en place au début de cette année, ont permis de réduire non seulement le nombre de déchets déposés, mais aussi les files à l'entrée. L'intercommunale InBW tire un premier bilan positif.
Depuis le début de cette année, les usagers des recyparcs du Brabant wallon doivent insérer leur carte d'identité dans un portique. Ils disposent de douze crédits annuels, qui varient selon la nature des déchets et la taille de leur véhicule. Cette mesure semble déjà porter ses fruits, selon un premier bilan (forcément provisoire) tiré par l'intercommunale InBW ce mardi.
Sur les quatre premiers mois de cette année, la fréquentation a été divisée par deux, ce qui facilite la mobilité aux abords des recyparcs. Le nombre d'encombrants et de déchets inertes a également diminué de moitié ; preuve, selon InBW, que les professionnels qui venaient profiter de l'accès gratuit, par le passé, n'y trouvent plus d'intérêt aujourd'hui. " Pour les PMC, papiers/cartons et verre, globalement on collecte la même chose, mais moins dans les recyparcs et plus en porte-à-porte ", commente Laurent Mafa. Ce qui procure un avantage environnemental, selon le responsable du département déchets chez InBW. Les bourgmestres n'ont pas, non plus, assisté à une recrudescence des dépôts sauvages.
Poubelles à puce : impact positif, également
Il s'agit certes d'une analyse incomplète. Mais, si l'on suit la tendance, ces nouvelles mesures ne devraient pas s'avérer plus onéreuses pour 95% des usagers des recyparcs brabançons. De quoi rassurer les responsables communaux, qui peuvent activer plusieurs leviers pour maîtriser des coûts qui ont explosé au cours des trois dernières années. Le bourgmestre de Perwez se réjouit de sa stratégie : " Nous avons commencé par les poubelles à puce le 1er janvier 2021, ce qui a permis de diminuer de moitié le nombre de déchets destinés à être incinérés, explique Jordan Godfriaux (MR). Et ici, plus récemment, la mise en place d'un contrôle au niveau des recyparcs permet une diminution sensible (50%) des fractions qui coûtent cher : les encombrants et les inertes, notamment. "
InBW promet de poursuivre ses efforts en sensibilisant les Brabançons à la production de déchets (la moyenne reste bloquée à environ 500 kg/an/habitant) et en incitant les communes à harmoniser les collectes afin de réaliser des économies d'échelle au profit de toute la population.
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