Depuis novembre, les élèves de 5 et 6e primaire de l'école de Bossière mènent le projet "Génération Zéro Watt". À travers des gestes du quotidien et de la sensibilisation, ils sont devenus des ambassadeurs de la consommation d'électricité responsable.
Surveiller la consommation électrique des appareils en veille, éteindre les lumières quand on le peut, ou encore dévisser certaines ampoules pas forcément nécessaires. Voilà des réflexes devenus quotidiens pour les élèves de 5e et 6e primaire de l'école communale de Bossière. Depuis le mois de novembre et jusqu'au 31 mars, ils participent à l'opération "Génération Zéro Watt".
Le but de l'opération est de conscientiser les enfants au respect de la planète. Dans ce cadre, ils ont reçu l'appui de la Ville de Gembloux et du CRIÉ, le Centre Régional d’Initiation à l’Environnement. L'objectif est de réduire la consommation d'énergie de 10% par rapport à l'année dernière. Alors, une fois par semaine, ils vérifient les compteurs de l'école et remplissent un graphique de consommation.
Des efforts communs
Malheureusement, les conditions météo de novembre à mars ont été moins favorables que l'hiver dernier pour les panneaux solaires de l'école. Mais malgré un bilan chiffré à la hausse, les efforts vont continuer. "Après le 31 mars, date butoir du projet, on va continuer nos relevés, on va continuer à investiguer sur les choses qu'on peut améliorer au quotidien et essayer de donner aux élèves des plus petites classes les bons réflexes et surtout donner aux adultes de meilleurs réflexes également", annonce Sébastien Gustin, leur instituteur.
Les élèves sont désormais conscientisés et sensibilisent les autres élèves, et même les adultes de l'école. Le tout, grâce à leur mascotte "Jean Poule". Le dessin est affiché sur tous les interrupteurs de l'établissement pour encourager les autres à faire des efforts.
Même hors de leur classe, les élèves de Bossière sont devenus des ambassadeurs de la consommation d'électricité responsable. Certains parents se voient bien obligés de suivre l'exemple. "En tant qu'adultes, on a nos habitudes. On aime bien les garder, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Les enfants sont derrière nous pour insister, ils n'ont pas peur d'insister. On a parfois eu quelques frictions avec des adultes de l'école puisque les enfants mènent à fond le projet", appuie leur instituteur.
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