La mutualité chrétienne souhaite développer un projet de quartier intergénérationnel et solidaire sur le site du Carmel de Walhain. Son nom : Vivagora. Une réunion d'informations préalable à l'étude d'incidence sur l'environnement s'est tenue en mai 2021. Le projet prévoyait alors 70 logements et une salle polyvalente sur le terrain de 2,5 hectares. Un post sur la page Facebook "Tu sais que tu es Walhinois si ..." publié le 14 février affirmait que le nombre de logements serait revu à la baisse. Nous avons voulu en avoir confirmation et connaitre l'état d'avancement du projet.
48 logements au lieu de 70 et des aménagements pour lutter contre les inondations
Du côté des autorités communales, l'échevine de l'Urbanisme, Nadia Lemaire (Ecolo), nous dit ne pas avoir connaissance d'une demande de permis ni d'éventuelles évolutions du dossier. Le porteur du projet nous le confirme. Le coordinateur de Vivagora veut d'ailleurs d'abord présenter aux autorités les détails de la nouvelle version. Dominique Evrard a néanmoins accepté de nous dévoiler les grandes lignes. Il confirme que le projet a beaucoup évolué. Les remarques émises lors de l'étude d'incidence sur l'environnement ont été prises en compte. La densité d'abord : 48 logements sont prévus à la place de 70 initialement. "L'emprise au sol est équivalente à celle de 20 villas, ce que tolère le schéma de développement communal" explique-t-il. Un important travail a également été mené suite aux inondations de juillet 2021. Pour rappel, suite à celles-ci, le collège communal a décidé de geler des projets immobiliers en écart au Schéma de développement communal (SDC) et/ou localisés dans des zones d’intérêt en matière de gestion des eaux. Le projet "Vivagora" faisait partie des projets cités. Une étude hydrologique du site a été réalisée afin de calculer l'impact du projet sur le risque d'inondation, tant au niveau du débordement du Hain que du ruissellement des eaux vers ce cours d'eau. Des aménagements ont donc été ajoutés en conséquence et il n'est plus prévu de constructions sur la partie qui se trouve en zone d'aléa faible d'inondation. "Nous sommes prêts aussi à construire des bassins de rétention par exemple" ajoute Dominique Evrard.Une demande de permis pour fin mars
L'intention du porteur de projet est d'introduire la demande de permis pour la fin du mois de mars. "Nous organiserons ensuite des réunions d'information et des rencontres avec les citoyens en avril et mai. Nous aurions déjà voulu communiquer plus et mieux avec eux mais la situation sanitaire ne l'a pas permis et nous le regrettons" conclut le coordinateur de Vivagora.Recommandations
Image
14 jobs sur mesure créés en deux ans grâce à Objectif Emploi Gembloux
Depuis deux ans, le projet Objectif Emploi Gembloux fleurit sur le territoire communal. Mis sur pied par la plateforme Smart, il a déjà abouti à la création de 14 jobs sur mesure pour des personnes en situation de chômage de longue durée.
Image
Gembloux : le pont ferroviaire de l'Av. des Combattants en travaux jusque juillet 2026
À partir de ce 12 novembre, d'importants travaux débutent au niveau du pont ferroviaire de l'av. des Combattants à Gembloux. Vétuste, l'infrastructure doit être complètement mise à terre pour être reconstruite. Le chantier s'étalera jusqu'en juillet 2026.
Image
Les enseignants gembloutois ont clamé leur colère contre les économies
Du collège Saint-Guibert à l'athénée royal en passant par l'institut technique, plus d'une centaine d'enseignants, tous réseaux confondus, ont manifesté à Gembloux ce lundi matin. Dans leur ligne de mire : les réformes du gouvernement MR-Engagés.
Image
Le coq replacé sur le clocher restauré de l'église de Lonzée
L'église au milieu du village et le coq sur son clocher. Tout est rentré dans l'ordre à Lonzée, ce vendredi matin. L'église Saint-Roch était dénudée de son coq depuis août dans le cadre de la rénovation de la toiture. Un chantier de près de 500.000 €.
Image
L'Espace Public Numérique de Perwez maintient ses activités grâce au CPAS
Une bonne nouvelle pour l'Espace Public Numérique de Perwez et Ramillies. Malgré un subside européen arrivant à échéance, la structure luttant contre la fracture numérique va pouvoir continuer ses activités. Et ce grâce à une aide des CPAS des communes.