Le groupe Carrefour a annoncé hier un nouveau plan de restructuration. En tout, 1. 233 emplois devraient passer à la trappe d’ici fin juin. Deux magasins vont aussi être fermés, ceux de Genk et Belle-Île (à Angleur). L’une des causes de cette annonce, invoquée par le groupe, est le changement de mode de consommation de la population. Les consommateurs se tourneraient davantage vers les commerces de proximité. Qu’en pensent les citoyens de Gembloux, habitués à fréquenter leur Carrefour Market de la campagne d’Enée? C’est ce qu’ont voulu savoir Thomas Béchet et Thomas Mathelart.
Carrefour, en soi, n’est pas en difficulté. Mais bien ses hypermarchés. En conséquence, interroger le chaland gembloutois de cette façon n’a pas de sens: les implantations gembloutoises ne sont pas de ce type. Carrefour multiplie a contrario son réseau de supérettes, Carrefour Express, car effectivement les clients demandent plus de commerces de proximité. 2 phénomènes tuent donc les hyper : l’e-commerce et le retour vers de plus petites enseignes. A Gembloux, on peut à ce titre observer le succès d’Agricovert ou celui de Vert-de Terre. Tout cela dans un contexte concurentiel accru avec le hard-discount (Action, Kruidvat, Ava, Aldi, Lidl etc…)