L'annonce d'une lourde restructuration est tombée ce mardi comme un coup de semonce pour les membres du personnel des Éditions de l'Avenir. 60 équivalents temps plein sont menacés sur les 250 travailleurs que comptent la société. Il s'agit d'un quart du personnel. Autant dire que pour le groupe et la presse de manière générale, cette intention est vue comme un nouveau coup dur porté à la profession.
Comment a été annoncée la restructuration?
Un conseil d’entreprise extraordinaire a eu lieu ce matin à 11h30 aux Éditions de l’Avenir. Ce «plan de transformation» devrait appliquer dans le cadre de la loi Renault. «La première phase d’information et de consultation démarrera cette semaine avec les représentants du personnel. Ce n’est qu’à l’issue de cette procédure légale qu’une décision définitive sera prise quant au nombre d’emplois affectés par ce licenciement collectif.»
Les employés ont été informés par Jos Donvil, CEO des Éditions de L’Avenir et directeur du pôle télécoms de Nethys, et Yves Berlize, directeur général des Éditions de l’Avenir. «Nous allons traverser une période humainement difficile. Les équipes sont soudées, très attachées à leur média: en moyenne nos collaborateurs comptent 17 années passées dans la maison. Cette transformation est indispensable pour garantir un futur à notre journal. Nous la mènerons dans le respect de chaque collaborateur», affirme Jos Donvil.