Doit-on interdire le glyphosate ? La question a fait couler beaucoup d’encre. À tel point que les institutions européennes se sont emparées de la thématique. En Belgique, on le sait le point de vue des responsables politiques est en majorité en faveur de l’interdiction de ce produit.
Le glyphosate serait-il l’arbre qui cache la forêt ?
Mais « le glyphosate ne serait qu’un chiffon rouge qu’on agite devant l’opinion publique », selon Bruno Schiffers expert en la matière et professeur à Gembloux Agro-Bio Tech (ULiège). Car d’autres pesticides seraient bien plus nocifs. Les sujets du glyphosate et des pesticides en général sont hautement sensibles. Mais une conclusion se dégage : ils ne sont pas si inoffensifs que ça ! Voici quelques éléments de réflexion :
Le soleil est un cancérogène avéré (ce plus que probable, demander aux Anglais à la peau blanche qui ont émigré en Australie)Qu’a-t-on fait une fois la causalité établie ? interdiction des bancs solaires, évitement à la plage des heures les plus néfastes, crème solaire, port de protections telles lunettes solaires, vêtements. Jamais on n’a interdit d’aller au soleil, c’est même bénéfique pour la vitamine D. Il devrait en être de même pour le glyphosate: le conserver pour ses bienfaits, à dose modérée, dans des utilisations qui ne sont pas à risque pour la chaîne alimentaire. C’est ce que fait l’Europe, contrairement au reste du monde qui utilise le glyphosate à haute dose (3 à 4 fois plus) sur des cultures alimentaires génétiquement modifiées. Pour diminuer encore les risques, on peut encadrer plus sévèrement l’utilisation, notamment par le contrôle des dérives de produits en dehors des zones cultivées, très faciles à contrôler car très visibles, avec sanctions fortes à la clé comme éléments de dissuasion.