
Depuis deux semaines, 125 banderoles aux messages accrocheurs longent les nationales de toute la Wallonie. "Qui se sucre le plus ?", "Qui se fait le plus de blé?" ou encore "Devinez qui nous raconte de belles salades?" égaillent les bords de la N4 à hauteur d'Ernage. La campagne de la Fédération des Jeunes Agriculteurs a pour but de sensibiliser les consommateurs aux situations qui posent problème dans la chaîne agro-alimentaire. La vente directe comme alternative Pour contrer les inégalités, certains agriculteurs de la région ont décidé d'agir en commercialisant en circuit court leurs propres produits : la Ferme du Coqueron à Gembloux, la Ferme du GaSi et Le Relais du terroir à Perwez, la Ferme du Patriote à Chastre ou encore l'Archenterre à Walhain proposent toute l'année des produits de saison. Les coopératives sont aussi une solution, comme l'Agricovert, qui se définit comme une coopérative agricole écologique qui rassemble différents producteurs ayant pour objectif de vendre leurs produits à un prix juste et viable. Pourquoi envisagent-ils la vente en direct ? Le but est de contrer les inégalités et les déséquilibres dans la vente des productions agricoles. Voici les principales motivations de cette campagne : Des marges inéquitables Les principales victimes de ces disparités sont les consommateurs et les agriculteurs. On pourrait les qualifier de maillons faibles au sein de la chaîne agro-alimentaire. Les chiffres ci-dessous démontrent que les agriculteurs sont souvent forcés de vendre à perte. Quant aux consommateurs, ils déboursent en réalité plus qu'ils ne devraient. L'exemple parfait est celui de la viande bovine, dont le prix d'achat ne cesse d'augmenter pour les consommateurs, alors que pour les agriculteurs les coûts de production sont en constante augmentation.
[caption id="attachment_27501" align="alignnone" width="1256"]
Recommandations

Léon XIV : un pape "rassembleur" pour les fidèles de Gentinnes

JIVs 2025 : un pré-jeu sous le soleil et l'astrologie

Fête des mères : Les commerçants au cœur des préparatifs

Gabriel Ringlet : "Trump sera mal barré si un Pape américain lui dit 'ça suffit'"

Le 8 mai 1945 : une libération entre joie et inquiétude pour les Brabançons
